• Salut à vous mon nom est Michèle. Un jour arrivée en retard au travail, je m'installe discrètement à mon bureau. Je remarquais un jeune stagiaire installé prés de mon bureau. Au bout de 5 minutes, alors que je m'affairais à mon travail, je sentis une de ces mains se poser sur ma cuisse. Je sursautais et le fusillais des yeux. Au lieu de retirer sa main, il me fit un clin d’œil. Sa main remonta le long de ma cuisse et atteignit la lisière de mon string. J'ai essayée d'ôter sa main de là mais il me dit :

    « Chut on va nous entendre ! Laisse moi faire ! »

    Le ton était doux mais ferme. Sa main pénétra sous le fin tissu et des doigts inquisiteurs commencèrent à fouiller ma chatte déjà trempée et agacer mon clito. J'ouvrais instinctivement les cuisses et fermais les yeux, me laissant aller à cette curieuse caresse.. J'étais rouge de honte à savoir que l'on pourrait nous voir. Il me masturba lentement. Je mouillait et le plaisir montait en moi. L'orgasme fût détonnant et douloureux car je ne pouvais crier ma jouissance sans que d'autres collègues entendent. Je lui déposais un un baisé discret sur la joue en le remerciant. Mais, stupéfaite de son audace, il me dit :

    « Viens me sucer sous le bureau !»

    Une foi de plus le ton était ferme et après une certaine hésitation, en regardant autour de moi, je me glissais sous le bureau et clui pratiquais une fellation comme je sais si bien les faire.

     

    Il ne mit pas longtemps à jouir et comme je ne voulais pas souiller mes vêtement, j'ai tout avalé et bien nettoyer sa queue avant de la lui remettre dans son jeans. Je ressortis de dessous du bureau non sans honte et n'osais le regarder en face. Pour qui allait-il me prendre ? Heureusement pour moi, il ne revint pas le lendemain. C'est la première fois que j'eus une expérience sexuelle avec un collègue de travail et dans qu'elles conditions !!!

    aucun commentaire
  • S’il y en avait bien une qui n’était pas intéressée par le SM, c’était moi. Et pourtant… Pourtant, c’est bien une expérience SM, que mon mari et moi avons vécue en compagnie de ce jeune couple bien allumé.

    Alain et moi sommes un couple libertin. Nous fréquentons régulièrement les clubs échangistes. Nous étions donc bien loin de nous douter, en filant à ce rendez-vous fixé par ce jeune couple que nous allions vivre notre toute première expérience SM. D’autant plus que nous n’étions, pas du tout attirés par ce genre de choses. Sam, une jolie blonde, très grande, très fine, avec de jolis nichons haut perchés et plutôt menus. Lui, Damien, un petit brun au look intello, avec un large sourire, le genre à vous mettre en confiance immédiatement. Le genre de couple avec qui on s’attend à vivre une petite scène mélangisme d'enfer.

    Après quelques mots de présentation, nous nous sommes vite retrouvés au lit, tous les quatre. Sam se montrait très entreprenante avec Alain comme avec moi. Damien, lui, n’avait pas tardé à enfiler une capote sur sa splendide érection pour me prendre en levrette.

    C'est à ce moment précis que notre partie carrée a viré à l’expérience SM. Ce fut d’abord une petite claque sur mes fesses. Mais j’ai laissé faire. Et plus la levrette se faisait farouche, plus les claques s’abattaient sur mon postérieur. Plus la longue queue de Damien me défonçait, plus sa fessée se faisait douloureuse. Le pire, c’est que je commençais à aimer ça. Emportée par un tourbillon inexplicable, j’allais jouir, autant des coups de bite au fond de mon vagin que des énormes baffes qui me brûlaient les fesses.

    Je me suis effondrée, à plat ventre sur le lit. Quand j’ai repris mes esprits, j’ai pu voir la pipe gorge profonde qu’offrait Sam à mon homme. Sauf que la jeune blonde avait passé un élastique, le genre chouchou à cheveux, autour des couilles de celui-ci. Elle avait ensuite fait une boucle qui enserrait toute la virilité d'Alain dans l’élastique. Ainsi comprimée, sa queue était tendue dans la bouche de la jeunette, qui, par ailleurs, maltraitait ses couilles elles-aussi compressées par le chouchou. Mon homme ne fut pas long à jouir, à son tour. Quand elle sentit venir l’éjaculation, Sam recracha la verge de mon homme et dirigea le flot sur le torse viril.

    Un air vicieux dans le regard, elle étala consciencieusement le foutre sur le ventre et la poitrine d'Alain, qui semblait perdu.

    « t'aimes ça, chien, j'vais t'dresser, moi ! »

    C’est à ce moment que Damien planta sa queue encore dure dans ma bouche. Il avait saisi un de mes tétons, et le maltraitait tout en m’obligeant à prendre sa queue au fond de ma gorge.

    Ça ressemble à ça, une première expérience SM ? La première « session » terminée, le jeune couple reprit un air enjoué. Alain et moi étions éberlués de ce qui venait de se produire. Voyant notre désarroi, Sam choisit d’en remettre une couche. Elle ouvrit l’armoire de la chambre, et sortit un à un les dizaines de jouets BDSM de la collection du jeune couple. Toute la nuit, Sam et Damien nous montrèrent comment nous servir des menottes, du martinet et de tous les accessoires de leur panoplie.

    Pas un instant je ne regrette pas cette expérience SM qui m’a juste don né envie d’aller plus loin. Alain veut bien que je fasse d'autres expériences mais pour lui, il préfère rester du côté dominant.



     

    aucun commentaire
  • Katia est une amie d'enfance. Nous nous étions perdues de vue et nous nous sommes retrouvées au hasard d'un concert. On s'est mit à sortir beaucoup ensemble. Katia étant bien plus délurée que moi, elle ramène souvent des mecs dans son lit.

    Un samedi soir, Katia et moi, après avoir bu un peu trop, dansions sensuellement au milieu de la piste.

     

    Nous attirions les regards des mâles avec nos déhanchements sensuels et nos seins opulents qui se balançai sous nos débardeurs. Il faut dire que nos seins étaient libre sous tissu. Katia et étions si pompette que nous ne faisions pas gaffe aux mecs qui nous mataient et faisaient des réflexions salaces sur nos formes. Un mec, plus hardi que les autres, est venu se plaquer derrière Katia. Elle s'amusa à se frotter à lui en se déhanchant contre son bassin comme une vraie salope. A force d'onduler du bassin contre le bas ventre du gars, sa jupe remonta peu à peu et je découvris, en même temps que tout le monde, qu'elle ne portait pas de culotte. A la fin de la chanson, le gars lui murmure un truc qui la fait rigoler. En me rejoignant, elle me dit :

    « J'ai un ticket avec ce mec. Il veut qu'on s'amuse dans un coin. Tu viens on va s'marrer ! »

    J'étais un peu gênée et n'osant pas lui dire non, je les suis. Dés que nous sommes à l'écart, Katia le laisse lui retirer ses vêtements sans montrer la moindre opposition. Elle sort ensuite le sexe en érection du gars. Je reste stupéfaite de la tournure que prend les choses dans cette boite bondée. Le gars s'assoit et tout naturellement, Katia, en me souriant, s'empale sur lui. Je me retourne vers la salle pour m’apercevoir que, même à l’écart, tout le monde peut les voir. Elle monte et descend sur la queue du mâle en prenant beaucoup de plaisir. Sa poitrine balance au rythme de sa chevauchée. Malgrés ma gêne, mon émotion est plus forte devant un tel spectacle et je sens que je mouille.

    Je savais que Katia s'était déjà faite baiser dans les toilettes, mais là en public ! Je suis dans mes pensées quand je l'entends dire à ce mec :

    «  Tu veux sauter aussi ma copine ? »

    « Pourquoi pas mais j'm'occupe de toi avant ! »
    Katia
    n'insista pas, trop excitée à se faire pilonner. A un moment, elle se cambre en gémissant atteignant son premier orgasme. Elle est magnifique dans son extase. Quelques voyeurs sont, comme moi, fascinés. Katia reste inerte quelques instants sur les genoux du gars qui lui pelote les seins à pleines mains. Puis, elle se relève, me prend par la main et m'oblige à m'agenouiller devant lui pour que je le suce. Le gars ferme les yeux. L'alcool aidant et certainement l'excitation intense que je ressent font s'envoler toute pudeur. Comme je suis très douée pour la fellation et que j'adore ça, Je me met le sucer avec gourmandise.

     

    Malgré le brouhaha de la musique, je l'entends râler de plaisir. Il est sur le point de jouir. J'abandonne le sexe turgescent prêt à exploser et regarde Katia avec un sourire de satisfaction. Ma honte de sucer cet inconnu en public a totalement disparu. Le mec en profite pour se lever en se masturbant devant mon visage. Rapidement, le sperme jaillit et vient fouetter mon visage. Les autres jets de sperme s'écrasent sur mes lèvres et ma poitrine. Tout ça m'a dégrisé. C'est pas exactement ce que j'attendais pour terminer cette pipe. J'aurais préféré avaler car maintenant j'en ai partout.


    Katia est pensive devant mon visage couvert de sperme. Par provocation, j'essuie du dos de la main le sperme que j'ai au menton et le léche.
    « Tu vois Katia, je suis aussi salope que toi ! »

    « Hihi, sans doute, mais tu ne m'arrive pas à la cheville Michèle ! »

    Sur ce, on se rhabille rapidement car trop de mecs autour de nous veulent nous faire notre affaire et on termine la nuit chez elle à se cajoler.

    Le lendemain, j’hésite quant à la tenue pour aller travailler. Je n'ai à me mettre que les fringues que j'avais en boite la veille n'ayant pas pu repasser par chez moi. Dans le miroir, je me fais la réflexion que ça me donne un air de salope. Mais au lieu d'en avoir honte, ça me plaît. Avec une telle tenue, difficile de dissimuler mon décolleté à mes collègues. Les regards en disent long sur ma tenue sexy. Mon boss me lance même :

    «  Wahou ! Michèle ça te va hyper bien cette tenue. Les garçons dans les bureaux vont te draguer. »

    Je rougis mais ne dis rien. C'est vrai que c'était tout simplement impossible que mes collègues masculins ne le remarquent pas.

    Un stagiaire s'amuse plus particulièrement à me mater. Je comprends rapidement qu'il profite de l'entrebâillement de mon chemisier. Je ressentis alors des petits picotements dans mon bas ventre et que mon minou s'ouvrait. J'avais brutalement une furieuse envie de sexe. J'ai envi de me faire prendre par ce mec. Je suis pleinement consciente de la situation. Il me faut épancher cette soif de sexe. Prenant mon courage en main, je demande au nouveau :

    «  Excuse-moi ! Je vois que tu es nouveau ici. Comme tu semble costaud, je me demandais si tu pourrais me donner un coup de main. »

    Le gars semble ravi. Il me suit jusqu'au parking. Je peux sentir son regard sur mes fesses. Arrivés à la voiture, il se présente :
    «  Moi c'est Kevin. »
    « Oups !!! Oui c'est vrai on ne c'est encore présenté. Michèle ! » Dis-je tout en lui serrant la main. Très troublée, j'en laisse tomber mes clefs de voiture à ses pieds. En me penchant pour les récupérer, je prends appui sur le haut de sa cuisse. Sous mon nez, je ne peux manquer la bosse énorme dans son pantalon. Il s'en aperçoit et tente une excuse.

    « Désolé, c'est incontrôlable. Vous … Vous êtes si aguichante ! »

    « Ne vous en faites pas. C'est toujours plaisant pour une fille de voir qu'elle fait bander un mec. J'ai des trucs très lourd dans mon coffre. Pourriez vous m'accompagner chez moi pour m'aider à les porter ? »

    La réaction ne tarde pas et Kévin accepte avec plaisir. Nous montons dans ma voiture, je démarre le moteur et j'attache ma ceinture. La pression de celle-ci sur mon chemisier fait sauter les boutons du haut. Mon passager n'en perd pas une miette et profite de la vue que je lui offre sur mon décolleté.

    Une fois arrivé chez moi, je m'arrange pour marcher à côté de lui pour lui permettre de continuer à mater mon décolleté en toute liberté. IL ne s'en prive pas. Quand nous sommes dans le salon, il me demande :
    « Je le pose où se carton ? »

    « Ici ! Merci Comment pourrais-je vous remercier ? » Dis-je avec un ton coquin.

    Voyant son petit sourire entendu, j'ajoute en désignant la proéminence de son entrejambe :
    «  Je pense savoir comment vous remercier. »
    Pendant que je le débarrasse de son pantalon, il termine de déboutonner mon chemisier. Il a une magnifique érection et je ne peux me retenir de saisir sa longue tige pour la masturber.

     

    Il vient se mettre derrière moi et m'embrasse dans le cou en me malaxant les seins.

     

    Quand il abandonne mes seins, c'est pour me retirer ma jupe. Ne tenant plus devant une si belle queue, je m'agenouille devant lui et commence à prendre en bouche sa superbe érection. Après l'avoir bien sucé, je lui propose une cravate de notaire. Il est aux anges quand il voit sa queue aller et venir dans l’étau de mes seins. Après une petite minute de ce traitement, il se raidit en fermant les yeux et son sexe eut un premier spasme. Je alors la sève monter le long de sa hampe et, aussitôt, se mettre à gicler entre mes seins, aspergeant par saccade mon visage.

    Il râle de plaisir et moi je sens que je mouille abondamment. A la troisième giclée de sperme entre mes seins, mon orgasme monte, sans avoir fait l'amour ni stimuler mon clitoris, l'excitation de voir cette éjaculation est si forte que j'en ai un petit orgasme. En regardant mes seins couverts de sa semence, il s'excuse. Je le pardonne volontiers car j'y ai trouvé du plaisir à le faire jouir ainsi. Je vais dans la chambre récupérer mon peignoir et, revenant dans le salon, tout en m'essuyant les seins avec, Kévin me propose son aide :
    « Je peux vous essuyer si vous voulez ? »
    Je lui souris et l'invite plutôt à me savonner sous la douche. En entrant sous la douche, je prends un malin plaisir à me savonner les seins et la chatte. Il n'en peut plus et rebande aussi sec.J'ai envie de le sucer mais très gentillement, il s'occupe de moi et se met à me brouter le minou.

     

    Un orgasme filgurant me fait hurler comme une louve. Pendant que je reste un instant anéantie, Kévin en profite pour me mettre sa queue dans la bouche et commence à me baiser par la bouche. Au fur et à mesure que je reprends mes esprit, je deviens plus active sur sa queue et bien entendu , il ne tartde pas à tout me lâcher au fond de la gorge. Pour son plus grand plaisir, il me voit avaler sa semence.

     

    Nous nous séchons et je le raccompagne toute nue à la porte.

    Il me demande en sortant :
    « Voulez-vous qu'on se revoit et que je m'occupe de vous ? »

    Je lui fis un petit sourire :
    « Pourquoi pas ? »

    Je le laisse sur cette réponse de Normande.
    « Bien alors peut-être à bientôt ? Je vais vous laisser. »
    Je suis une vrai salope mais qu'es ce que je suis heureuse.

    aucun commentaire
  • Joili mobilier

    Joili mobilier

    Joili mobilier

    Joili mobilier

    Joili mobilier

    Joili mobilier

    Joili mobilier

    Joili mobilier

    Joili mobilier

    aucun commentaire
  • La ponygirl ou comment ménager sa monture

    Si vous nourrissez un goût fétichiste pour le cuir, que vous collectionnez les cravaches, aimez les ballades au grand air et les jeux de rôles sportifs, et, si domination et soumission sont les mots clef de votre sexualité, alors chaussez vos bottes cavalières et coiffez votre queue de cheval, vous avez peut-être l’étoffe d’une ponygirl.


    Se transformer en ponygirl, c’est pratiquer un jeu sexuel à mi-chemin entre le bondage, le SM et la pantomime équestre. Les ponygirls se transforment littéralement en montures, pour leur plaisir et celui de leur maître dresseur. En pleine nature, des attelages humains, se livrent ainsi à des séances de dressage et de promenade, ponctuées par des récompenses et des punitions administrées avec une plus ou moins forte connotation sexuelle. Cette pratique est la réalisation d’un fantasme de domination assez classique, qui a la particularité d’être excessivement sophistiquée et codifiée, faisant ainsi le bonheur des fétichistes et des amateurs de SM. Avec le goût croissant pour le fétichisme et le BDSM depuis 15 ans, les ponygirls, sont à la mode. C’est dans cet environnement, cette terre qui répand ses odeurs d’humus, d’écurie et d’effort, qu’entrent en action ces femelles pouliches. Ces créatures nous confient qu’elles deviennent vraiment une autre. Je ne suis plus une femme, je suis un animal. Ce n’est pas du déguisement, mais une totale transformation, physique et mentale.

     
    Les origines de cette activité sont diverses. Géographiquement, elles se fixeraient dans les terres anglo-saxonnes, tant propices à l’hippisme qu’aux dérives sexuelles. Historiquement, la ponygirl est héritière d’un imaginaire mythologique qui remonte à notre attachement atavique avec l’animal cheval, dont témoignent nos premiers jeux sur le mode « hue ! dada ». 


    Le goût des attelages humains va chercher aussi loin que cette ancestrale et féconde fantasmagorie au centre de laquelle le cheval incarne « la plus noble conquête de l'homme ». Ainsi à l’instar du centaure, du sagittaire et de l’amazone, Athéna, déesse de la guerre dans la mythologie grecque, est parfois associée à un cheval. Un de ses noms est d’ailleurs "femme-cheval".

     
    Cette paraphilie joue à la fois sur l’esthétique hippique, mimant le corps, se réappropriant la gestuelle et l’équipement du destrier, et sur la relation de soumission-domination qui unit le cheval et son dresseur, son jockey ou son cocher. 
    Précisons que les attelages humains peuvent être conduits autant par des femmes que par des hommes. Mais le ponyboy est moins représenté, question d’esthétique peut-être.

     

    Amazone, Ecurie humaine, Servitude, La Reine cravache, Dressage… autant de titres nés sous la plume d’écrivains et illustrateurs britanniques comme Eneg (Gene Bilbrew) ou John Willie, ou français usant de pseudonymes anglophones, tels Jim Galding, Alan Mc Clyde ou J. Van Styk. 

     
    Aujourd’hui la plus célèbre des ponygirls est sans doute Gwendoline. D’abord héroïne de la bande dessinée de John Willie, père spirituel du bondage dans les années 50, la jolie blonde surgit sur les écrans de cinéma en 1984, grâce à une adaptation de Just Jaeckin, réalisateur d’Emmanuelle. C’est en faisant des recherches pour son film qu’il découvre des planches de dessin représentant une course de chars humains que Jaeckin a l’idée de mettre en scène des pony girls dans le royaume souterrain de Yik-Yak, une cité féminine interdite dirigée par une reine (B. Lafont). « Ce char tiré par trois filles nues menait subitement vers le fantastique. C’est ce climat qui m’a fait accepter de tourner Gwendoline » raconte Jaeckin. La scène de la course menée par des amazones emplumées donne une bonne idée du matériel et des costumes indispensables aux attelages humains. 



    Être ou avoir une ponygirl nécessite de fait certains investissements. t: « On côtoie l'aristocratie du SM et même l'aristocratie tout court. L’harnachement, est le moment que je préfère. Le déclenchement du fantasme, le début de l’évasion.  
    L’équipement de base comprend, des pieds à la tête : 
    - Des botte équipées de sabots. 
    - Une selle ou un corset agrémenté de sangles qui auront soin d’encercler seins, fesses et pubis de manière aussi suggestive que contraignante. Mais la selle ne sert pas toujours, car on ne monte que rarement une ponygirl. 
    - Une queue de cheval, forcément. On choisira soit un modèle de plug anal terminé par une longue crinière, soit une postiche que l’on fixe au corset. 
    - Enfin, le harnais de tête auquel se fixe le mords, qui vient se loger entre les dents, permettant de guider la ponygirl et interdisant physiquement la parole. Un seul mot prononcé constitue une faute grave. L’autre intérêt du mors est de faire abondamment saliver, humiliation particulièrement appréciée des soumises et des maîtres. 
    Enfin, la ponygirl est prête. 


    Ne peuvent se réclamer de la vraie famille des ponygirls, les femelles en en appartement. C’est à l’air libre, frissonnant et suant à ciel ouvert, que l’on atteint le sommet de cet art, où la domination se mêle à l’exhibition. 
    Hormis le harnais, le corps de la ponygirl est toujours nu, offert à la vue et à la main qui récompense ou punit. Assis dans le sulky, le maître quant à lui est un voyeur actif, fier de son équidé et du joug qu’il exerce. Son autorité est indiscutable, alors parfois le fouet claque et mord la chair de l’indocile.

    J'avoue parfois faire la rebelle exprès, pour être punie mais aussi pour inverser le pouvoir. En Angleterre dans les clubs, on laisse en général ce genre d'opération à la discrétion de quelques grooms et palefreniers, souvent passionnés, qui traitent la ponygirl comme ils auraient traité une jument au paddock avant de la monter. 


    La relation entre la jument et son maître est basée sur la confiance. Entravée et réduite au silence, la femelle doit se sentir en sécurité pour obéir sereinement. Obéir c’est à dire ramper à quatre pattes, les reins cambrés, la taille creusée et la croupe offerte à l’œil et à la main du maître. Tendre tous ses muscles dans un formidable élan, et mettre en branle cette voiture, transpirer, souffler et baver… d’effort et mais encore d’excitation. Pour ces femmes qui, des heures durant, sont en position de soumission, seins, fesses et sexe en parade, orifices prisonniers et disponibles, la moindre pression sur les rênes circulant à travers le réseau de cuir du savant harnachement, transforme chaque mouvement en aiguillon de désir. 


    L
    es relations sexuelles ne sont jamais totalement exclues, mais elles ne constituent, en aucun cas, un préalable ou une condition. A partir du moment où le jeu commence, les femmes sont des ponygirls. Entre hommes, ils parlent de nous en décrivant notre anatomie avec des mots tels que croupe, gueule, mamelles, panse, etc. Un étranger peut lui flatter la croupe, le haut des cuisses, palper ses mamelles, mais cela s’arrêtera là.


    I
    l s‘agit avant tout d’une sexualité mise en scène, d’une forme d’exhibitionnisme très stylisée. Les ponygirls semblent précisément éprouver une fierté liée à leur corps, mais aussi à leur performance physique, qui en font une catégorie de soumises à part. Elles se sentent de fait moins esclaves qu’animales, entretenant un rapport mystérieusement complice avec leur partenaire. Je trouve cela très esthétique, très gracieux. J'aimerais faire partager ma passion au plus grand nombre, et trouver d’autres ponygirls pour composer un attelage multiple. 


    Cependant si certains adeptes de l’attelage humain se prennent très au sérieux, rien n’empêche quiconque d’expérimenter cette pratique avec le recul du second degré, dans le but ludique de varier les plaisirs de soumission ou de domination. A défaut de brider nos fantasmes, prenons la bride.  

    aucun commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique